Le Président de la République italienne, M. Sergio Mattarella, a reçu hier soir au palais présidentiel de Rome le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Président de l’Organisation des savants musulmans, cheikh Mohammed Alissa
Au cours de cette rencontre, plusieurs sujets ont été abordés, notamment l’importance de la contribution religieuse pour soutenir les efforts de paix mondiale et renforcer l’amitié entre les peuples, en partant du principe que de nombreux conflits dans l’histoire de l’humanité ont trouvé leurs racines dans des interprétations religieuses erronées.
Le SG a également rappelé que l’Islam appelle à la connaissance mutuelle entre les nations et les peuples, au respect de la dignité humaine, et à la coexistence pacifique. Il a expliqué les principaux aspects de la Charte de Médine et de la #CharteMecque.
Il a remercié le Président pour sa position juste sur la question palestinienne, en particulier pour son soutien à la solution des deux États, considérée comme la seule solution valable.
Il a également souligné la profonde conscience religieuse et intellectuelle qu’il a observée chez les dirigeants de la communauté musulmane en Italie, qui reflète la véritable image de l’Islam. Il a salué leur fierté de leur identité nationale, leur respect de la Constitution italienne, et leur coexistence exemplaire dans le cadre de l’unité de la société italienne, tout en respectant ses spécificités religieuses.
Le Président italien a, pour sa part, salué les efforts du Secrétaire général pour promouvoir la paix religieuse et civilisationnelle, louant les valeurs de l’Islam à cet égard. Il a affirmé que l’extrémisme, quelle que soit sa source, ne représente que lui-même et ne reflète pas les valeurs civilisationnelles prônées par les religions. Le Président a également fait savoir au Secrétaire général que l’Italie sera toujours prête à le recevoir.
Il convient de noter que, selon la Constitution italienne, le Président incarne l’unité de la nation italienne, il est le gardien de sa Constitution, le commandant en chef des forces armées, il a le pouvoir de dissoudre les deux chambres du Parlement, de convoquer un référendum national, de nommer des responsables de l’État et de promulguer des lois, décrets et règlements.