Durant la conférence organisée par l’Université John Hopkins avec la participation de Bill Clinton. 

Mohammad Alissa confirme le rôle que doivent jouer les responsables religieux et sociaux dans la lutte contre les opioïdes : « Lier leur consommation à la stigmatisation et  l'échec complique encore plus le problème ».

Clinton : « le nombre de décès à augmenter après l’arrêt des programmes de réadaptation en raison de la pandémie ».

Mackenzie : « La foi et la science peuvent faire des miracles et sauver des vies ». 

 La Mecque : 

Le centre des leaders responsables, la Fondation Bill Clinton et l’Université John Hopkins Bloomberg pour la santé publique ont organisé un symposium international avec des personnalités religieuses et scientifiques pour discuter des moyens de lutter contre la dépendance aux opioïdes, avec la participation cheikh Mohammad ben AbdelKarim Alissa, l'ancien président américain Bill Clinton et Ellen Mckenzie. 

En qualité du directeur du conseil d'administration du Centre, Mohammad Alissa a déclaré: « Le premier objectif des responsables religieux et sociaux ainsi que celui des centres scientifiques spécialisés est de lancer des initiatives pour éloigner les gens de la dépendance aux opioïdes et de leur fourni de l’aide et un traitement. 

Alors que le président de la Fondation Clinton, l’ancien président américain Bill Clinton, a indiqué que le taux de mortalité parmi les consommateurs de drogue l'année dernière a atteint 10 personnes par heure.

Quant à la doyenne du Collège, Me. Ellen Mackenzie, elle a déclaré: « La toxicomanie représente un grand danger pour la société et exige que des mesures urgentes soient prises pour y remédier ».

Dans son discours lors du séminaire, Alissa a souligné la nécessité de suivre et d'aider les toxicomanes ; il a souligné l'importance du rôle que doivent jouer les responsables religieux dans la sensibilisation au danger de ce fléau dévastateur.

Le SG a souligné que les valeurs religieuses motivent les valeurs spirituelles car elles exhortent tout le monde à aider les autres, en particulier ceux qui sont faibles comme ceux qui sont dépendants des opioïdes. Il a également appelé à un dialogue ouvert sur les drogues et leurs dangers catastrophiques ; un dialogue qui ne soit pas basé sur les émotions et le dénigrement ; enfin il a mis l'accent sur l'éducation et la sensibilisation des sociétés.

Le SG a ajouté que la toxicomanie comporte de multiples dangers pour les individus et les sociétés et qu'elle est considérée comme l'une des armes les plus puissantes qui pénalisent les pays à court et long terme ; sachant les causes d’utilisation des drogues sont déterminées il est donc du devoir de toute personne compétente, des autorités nationales, gouvernementales et internationales d’œuvrer pour les éviter.   

Pour sa part, l'ancien président américain Bill Clinton a déclaré que le taux de mortalité élevé résultant de l'utilisation de drogue pendant la pandémie de Covid-19 obligent les dirigeants religieux et scientifiques à agir de manière décisive et à lancer des initiatives qui permettront fin à cette crise, il a souligné que les mesures de quarantaine et de couvre-feu résultant de la pandémie ont conduit à l'interruption des programmes de réadaptation des toxicomanes, et beaucoup d’entre eux en ont beaucoup souffert psychologiquement. L'ancien président américain a indiqué que le taux de mortalité parmi les consommateurs de drogues l'année dernière atteignait 10 personnes toutes les heures, et a souligné la nécessité de joindre les efforts pour triompher de la toxicomanie, sauver des vies et éliminer la stigmatisation associée à celle-ci afin que ceux qui participent aux programmes de réadaptation puissent obtenir l’aide dont ils ont besoin. 

Quant à la doyenne de l’université John Hopkins Bloomberg pour la santé Ellen Mackenzie, elle a déclaré que la dépendance affecte toutes les sociétés et que le défi auquel le monde est confronté aujourd'hui est sérieux et dangereux ; il est donc plus que nécessaire que les personnalités religieuses et scientifiques travaillent ensemble pour un meilleur avenir sans drogue.

La doyenne a souligné que de nombreuses mesures peuvent être prises pour réduire le nombre de décès dus aux mauvais traitements et ainsi réduire la possibilité de dépendance ; exprimant par la même son respect pour les représentants religieux qui ont une influence positive sur les gens et contribuent à éviter qu’ils ne tombent dans les griffes de la drogue, en affirmant que la foi et la science peuvent faire des miracles s'il y a la volonté et le courage d'éliminer la toxicomanie. 

La participation du Centre des leaders responsables au symposium intervient en tant qu'institution soucieuse de faire face aux défis auxquels le monde est confronté, en analysant les opinions des leaders intellectuels sur les meilleurs moyens de surmonter les obstacles que les gens auxquels sont confrontés à notre époque.

Les efforts du Centre ont abouti à l'inauguration du Sommet des dirigeants responsables des Nations Unies 2019, au cours duquel les différents dirigeants de diverses spécialités se sont réunis, notamment des  religieux, des intellectuels, des responsables du secteur éducatif, social, caritatif et médiatique, pour tous travailler à la recherche de solutions concrètes faire face aux dangers qui menacent les sociétés. 

 Commentaire des photos :

Mohammad Alissa et Bill Clinton durant la conférence internationale